par Chantal Poirier
Ou alternatives belles et logiques, pour conserver nos savoir-faire, parce qu’on regrette parfois d’avoir abandonné nos connaissances aux mains d’entreprise étrangères
Marc Douesnard vit et travaille à Saint-Fidèle, dans la région de Charlevoix. Ferronnier d’art, il est actif aussi dans les domaines de la maréchalerie et a pratiqué dans le milieu des arts de la scène et du cinéma, domaines où les artisans de toutes disciplines sont d’un apport précieux. En plus d’offrir ses services pour la conception, la fabrication ou la restauration d’éléments architecturaux, il a co-fondé une entreprise avec sa conjointe Bénédite Séguin, joaillière. Leurs œuvres marient la délicatesse du travail du bijou à la robustesse du travail de forge. Sous l’entreprise Joaillerie l’Amulette, ils participent à plusieurs salons de métiers d’art, et leurs œuvres sont exposées à New-York et à Tokyo, entre autres.
Fervent ambassadeur des savoir-faire détenus par les artisans professionnels, Marc Douesnard est impliqué dans la communauté des métiers d’art par sa présence au Conseil d’administration du Conseil des Métiers d’art du Québec, duquel il est président. Il s’implique aussi dans différentes organisations pour la reconnaissance et la sauvegarde des savoir-faire, toujours avec fougue et conviction.
Pour celles et ceux que le travail des métaux intéresse, certaines forges offrent des cours complets, des ateliers d’initiation ou des démonstrations. Notons, entre autres, les Forges de Montréal, véritable institution dans le domaine, et plus près de nous La Forge Saint-Laurent, située à Saint-Anaclet. Jetez aussi un œil à SB Ferronnerie d’art située à Saint-Pascal-de-Kamouraska qui vient de produire des haches magnifiques pour différents usages. Certains forgerons sont ouverts à l’idée de former un(e) apprenti(e). Osez poser des questions!
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