par Hélène Landry (propos recueillis par Sylvain Lessard)
Je suis résidente de Saint-Ulric et je fais du caravaning depuis une trentaine d’années. Après avoir lu votre article, je me suis sentie interpellée et voici mes impressions.
Il y a plusieurs personnes qui s’arrêtent qu’une seule nuit. Je ne crois pas que la gratuité d’un camping profite à la Municipalité. S’il y a quelque chose qui retient les gens alors ils peuvent décider de rester plusieurs nuits mais à ce moment là, nous devons trouver une façon à ce qu’ils contribuent.
J’ai bien aimé les auto-enregistrements en voyage, un prix fixe plus ou moins une douzaine de dollars par nuit. Généralement, les gros motorisés ont les moyens de payer pour une nuit dans un camping régulier. Certains peuvent vivre à l’année dans leur motorisé et avoir à payer une trentaine de dollars par nuit cela devient lourd financièrement.
La formule de l’auto-enregistrement est un moyen nouveau qui permet de ne pas payer un plein prix, ceci permet de payer pour l’entretien, les améliorations du site et il n’est pas nécessaire d’avoir un employé permanent sur le site. Les voyageurs qui arrivent tard et partent tôt ne profitent pas des infrastructures même s’ils payent le plein prix dans un camping. Généralement, les boîtes de dons ont une efficacité autour de 50%, c’est à dire qu’un voyageur sur deux fera un don.
L’auto-enregistrement permettrait de promouvoir les lieux d’intérêts à visiter à proximité, les commerces locaux (promotions croisées), les parcs, la chute et cela pourrait contribuer à garder ces gens plus longtemps. C’est une bonne façon d’informer les voyageurs afin de les inciter à revenir. Les profits de ce lieu devraient être investis dans la promotion de Saint-Ulric.
L’endroit est une formule gagnante avec le front de mer, la vue et le grand air.
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