Par David Lefebvre
Ingrid St-Pierre
Ludmilla
Dans la lignée des Alexandra Stréliski, Jean-Michel Blais et Cœur de pirate avec son « perséides », c’est au tour d’Ingrid St-Pierre de nous transporter au travers d’un périple instrumental néo-classique à saveur toute personnelle. Elle décrit l’album, réalisé par Philippe Brault, comme de la musique de film, qui fait écho à son enfance, où chacune des pièces représente des trames sonores instrumentales de sa vie, de ses souvenirs de petite fille et des petits moments tout personnels de sa vie.
Une musique à l’image minimaliste, dépourvues d’arrangements complexes où l’on peut entendre quelques bribes de voix humaines sur les pièces Hát ru cho Namiko ngủ et Petite chorale, qui humanisent encore plus la chaleur des œuvres. Un album de 10 mélodies instrumentales lumineuses, guidé par le doux piano d’Ingrid, parsemé de quelques autres instruments tels l’harmonium indien et le banjo. Une pause de 26 minutes et 33 secondes d’une grande beauté dans le quotidien, rafraichissant et apaisant pour l’âme et les oreilles.
Coup de cœur : Les grands ciels
Pour plus d’informations, visitez ingridstpierre.com
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