Place aux lecteurs par Jean-Roch Bouchard
Je tiens à féliciter tous les élus des dernières élections municipales, y compris les nouveaux conseillers. Il y a beaucoup de boulot à venir pour eux afin d’améliorer la qualité de vie des villageois. Je crois qu’une période de questions serait la bienvenue pour établir un lien de confiance avec la population et, pourquoi pas, mettre sur pied un comité du 150e anniversaire du village en 2019? Cinq ans, c’est court et il y a beaucoup à faire, tel que trouver des commanditaires, établir un programme, etc.
À propos du parc des Centenaires (quel nom bizarre!), comme j’en parlais avec des gens du village, pourquoi avoir mis tant d’argent dans un lieu où les gens n’iront pas? Comme disaient les «vieux» du village: «En haut de la côte, on ne veut pas y aller.» Alors, quand on consulte avant, on évite les bévues.
Je pense qu’il faut avoir vécu dans un village pour comprendre la mentalité de Saint-Ulric, comme celle d’ailleurs. Je sais que le parc a fait beaucoup jaser. C’est inévitable, surtout si on n’a pas consulté la population, ce que je ne sais pas. Pourquoi ne pas faire un référendum quand on veut établir quelque chose ou autre? Ce serait tellement plus facile!
La vie d’un village est dans son centre et non en haut de la côte, n’en déplaise à plusieurs. Les personnes âgées ne sont pas enclines à se déplacer trop loin. Il faut savoir jouer avec la conjoncture. Le haut de la côte, c’est un peu, comme les rangs, la petite banlieue du village. À l’époque, les gens se rencontraient à l’église. Mais, de nos jours, ce pourrait être dans un autre lieu, comme le centre communautaire.
Savoir rassembler ses gens peut aboutir à réalimenter la flamme communautaire et bénévole. Sinon, on ne sait plus ce qu’il adviendra de nos villages québécois. Si on veut un modèle, prenons l’exemple de Saint-Élie-de-Caxton, en Mauricie, où les villageois ont su se prendre en main. Voilà l’exemple d’une belle entraide communautaire.
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