par Réal Lévesque, p.m.é.
De nos jours, la vie nous impose un rythme fou et parfois les parents âgés en paient le prix: ils se sentent seuls, visités rapidement et parfois même abandonnés. Intérieurement, nous n’avons pas idée de ce qu’ils vivent à cause de nous qui sommes préoccupés par nos affaires. Ça presse, plus tard, pour le moment je n’ai pas le temps.
«Je sais que ma vigueur décline, que je ne peux plus vous recevoir à manger, comme dans le temps. Ne m’oublie pas. Moi, je ne t’oublierai pas.», crient bien des parents âgés.
Cette supplication interpelle les familles et les communautés. Elle vient réveiller chez nous un sentiment à développer un peu plus: celui de la gratitude.
Les personnes âgées sont des hommes et des femmes, des pères et des mères qui sont passés avant nous sur notre même route, dans notre même maison, dans notre bataille quotidienne pour une vie plus amoureuse, harmonieuse et heureuse.
Au-delà de toute apparence, avec ou sans rides, chaque être, petit ou âgé, est infiniment sacré et mérite notre affection et notre dévouement. C’est pourquoi, si nous parvenons par exemple à aider une seule personne à vivre mieux, cela justifie déjà le don de notre vie.
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