par Sylvain Lessard
Nos forêts regorgent de richesse. Lorsque nous vivions en tant que chasseurs-cueilleurs, il y a fort longtemps, les humains en général avaient des connaissances supérieures à celles de leurs descendants modernes.
Au cours des prochains mois, une chronique sur certaines richesses vous sera proposée. N’oubliez jamais que dans le doute, consultez et fouillez sur internet ou dans les livres. Généralement, les connaissances s’accumulent rapidement ; le secret est l’apprentissage.
Le caviar des champignons…
La morille est le premier champignon qui se présente à nous à la fin du printemps jusqu’au début de l’été, mi-mai à fin juin. Il est généralement difficile à trouver. Les meilleurs endroits pour le dénicher sont dans les forêts qui ont brûlé l’année précédente et dans les forêts de pins gris, aux pentes bien drainées et qui sont riches en matière organique. La morille vit en symbiose dans les pinèdes de pin gris.
Les cueilleurs professionnels courent les grandes forêts brûlées dans le Grand Nord. Il existe des expéditions européennes qui vont en voyage organisé dans le but de cueillir des champignons dans nos forêts.
Pour le consommer, il suffit de déshydrater le champignon et le râper sur des pâtes, omelettes, viandes, fromage…
Soyez vigilant afin de ne pas vous méprendre avec le gyromitre, il est hautement toxique, voire mortel.
Si vous en trouvez, allez voir Jayne et Charles à la cantine le P’tit St-Ul. Si la qualité y est, ils vous les achèteront dans le but de les cuisiner pour nous ! Vous vous ferez de l’argent et eux les cuisineront !
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