Par Nataly Dubé
Qui n’a jamais goûté ou plutôt dégusté un bon thé? Il est la première boisson la plus bue après l’eau, approximativement 10 milliards de tasses chaque année.
Il y a une légende chinoise qui voudrait qu’un empereur, se reposant au pied d’un arbre, voulut étancher sa soif et se fit bouillir de l’eau. Une brise agitait les feuilles de l’arbre, en fit tomber dans sa tasse, l’eau se colorant d’une belle couleur ambrée, avec un parfum qui attira l’empereur à prendre une gorgée, qu’il adora. L’arbre était un théier sauvage.
Une légende indienne dit qu’un prince voyageant en Chine se promit de ne pas dormir durant les neuf années de son périple. Fatigué au bout de trois années, sur le point de revenir sur sa promesse, il cueillit quelques feuilles d’un arbre et les mordit. Une nouvelle énergie s’empara de lui, alors il cueillit d’autres feuilles pour l’accompagner le reste de son voyage. C’était aussi un théier sauvage.
Bien sûr, ce ne sont que des légendes parmi tant d’autres, mais semblerait-il que la Chine serait son origine et ce, depuis la nuit des temps.
Le thé renferme de la théine qui est la même chose que la caféine, mais de quantité moindre que le café. Et son effet stimulant dure plus longtemps. Pris pendant le repas, le thé diminue l’absorption du fer, donc de préférence, le prendre une heure avant ou une heure après les repas.
Il existe quatre grandes catégories de thés:
Les thés blancs: C’est le thé qui nécessite le moins d’étapes. Il est séché et s’oxyde naturellement. Ensuite, il est passé au four. Ce thé a un goût très délicat.
Les thés verts: Ils ne subissent aucune fermentation et peu de manipulations, les feuilles sont torréfiées à haute température pour préserver sa couleur naturelle. C’est le thé qui offre le plus de bienfaits. Il a un goût plus ou moins amer, d’où l’importance d’utiliser la bonne quantité, l’eau ne devant pas être bouillante pour ne pas cuire les feuilles. Une infusion de 2 à 3 minutes suffit.
Les thés oolongs: Les feuilles subissent plusieurs étapes jusqu’à l’oxydation souhaitée, puis elles sont roulées et séchées. Ce thé se situe entre le thé vert et le thé noir.
Les thés noirs: Les feuilles sont entièrement oxydées d’où la couleur très foncée, ensuite elles sont roulées et torréfiées. C’est le plus fort de tous, il contient plus de caféine.
Nous pouvons aussi parler du rooibos qui est très apprécié, mais ne provient pas d’un théier, mais plutôt d’un buisson qui pousse en Afrique du Sud. Il est très riche en antioxydants.
Nous retrouvons aujourd’hui une grande variété de saveurs, mélanges à base de fleurs, de fruits, d’épices et même de chocolat. Privilégiez les saveurs naturelles et non les saveurs artificielles.
À l’achat, la quantité et le temps d’infusion sont généralement indiqués sur l’emballage, c’est important de respecter ces consignes pour profiter pleinement de la saveur de notre thé.
Donc, après toutes ces informations qui vous seront utiles je l’espère, je vous souhaite de partir à la découverte de votre thé.
Voici une recette de rosbif, sauce au thé noir.
- 2 cuillères à table de moutarde en poudre
- 2 cuillères à table de sucre
- 1 rosbif du roi ou français de 3 livres environ
- 1 oignon haché
- 1/3 tasse de beurre
- 3 cuillères à table de farine
- 1 1/2 tasse à 2 tasses de thé noir infusé
- 2 cuillères à table de Bovril de boeuf
- Sel et poivre
Mélanger la moutarde et le sucre et en badigeonner le rosbif et le déposer sur une grille. Placer cette grille dans un poêlon et parsemer d’oignons et de 3 cuillères à table de beurre. Cuire à 450° F pendant 15 minutes. Baisser le four à 350° F pendant 60 minutes pour une cuisson saignante. Récupérer l’oignon. Mettre le rosbif dans une assiette et le couvrir de papier d’aluminium, laisser reposer 10 minutes.
Cuire l’oignon avec le reste du beurre, ajouter la farine et cuire un peu. Verser le thé peu à peu, en brassant avec un fouet, jusqu’à épaississement, ajouter le Bovril et assaisonner au goût. Couper le rosbif en tranches et napper de sauce.
Bon appétit!
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