AvrilDivers

Savoirs écoresponsables d’ici

0

Par CIBLES

En Matanie, on rencontre souvent des personnes qui ont un fort lien avec la nature et qui choisissent d’agir au quotidien pour réduire leur impact sur l’environnement. Réutiliser ce qu’on a déjà et lutter contre le gaspillage : ce sont des savoirs bien ancrés chez plusieurs ainés et ainées, desquels on gagne à s’inspirer ! Aujourd’hui, on vous présente une passionnée d’arbres et de fleurs : ????????????????????????????????.


Si Jocelyne était un son, elle serait le bruissement des feuilles dans le vent.
Si Jocelyne était une couleur, elle serait la palette tout entière. Elle serait l’orange des hémérocalles et le violacé des bergenias. Elle serait de ces couleurs qui attirent les colibris, mais aussi de celles qui plaisent aux abeilles, aux peintres, aux amoureux… Année après année, il n’y a pas grand-chose qu’elle n’ait pas essayé de planter. Elle continue d’observer les spectaculaires floraisons avec fascination.

Jocelyne est une sage-femme de la forêt. À partir de leurs graines, elle fait naître des arbres. Ensuite, elle accouche d’instants de bonheur partagés lorsqu’elle donne l’un d’eux à qui veut bien en prendre soin. Ce qui est important, comme pour les fleurs, c’est la diversité. Micocoulier, fusain ailé, noyer cendré, chêne rouge, chêne des marais… La variété est une excellente protection contre les insectes qui pourraient affaiblir certains arbres.
Cette passionnée aligne ses gestes à sa pensée. Elle fait de sa récolte de prunes des conserves de confitures et apporte le surplus de fruits à la cuisine collective Matane.

Les amélanches, elle les laisse surtout aux oiseaux. Ces actes solidaires et anti-gaspillages nourrissent notre communauté. Sa conscience des enjeux environnementaux la pousse à l’indignation et aux gestes élémentaires de tri, de compostage, d’économie d’eau et d’énergie. « Le gaspillage, ça n’a pas de bon sens ». Lorsque les draps sont finis, elle les transforme en guenilles. Des vêtements, elle récupère les boutons et fermetures éclair. Dans les contenants, elle découpe des étiquettes pour les fleurs. Au besoin, elle fréquente l’écocentre et donne aux friperies autant qu’elle achète de seconde main. Si Jocelyne pose ces gestes en faveur de l’environnement, de la poursuite d’une vie abondante sur Terre, nous pouvons le faire aussi.

« Si on respecte la nature, elle ne nous déçoit jamais, c’est l’abondance. [… Prendre soin de la nature,] les Autochtones, c’est ce qu’ils faisaient avant que les Blancs arrivent. »


Si vous entendez un oiseau aujourd’hui, nous vous invitons à avoir une pensée reconnaissante pour Jocelyne. Peut-être que si vous l’avez entendu, c’est parce qu’il a pu se reposer, boire et manger, sur un arbre que Jocelyne a semé
Merci à Carmen Bouffard de nous avoir fait découvrir cette belle personnalité de La Matanie. Merci à Jocelyne Aubin pour son engagement et son témoignage.

Le projet Savoirs écoresponsables des ainé.e.s est rendu possible grâce à une collaboration entre la MRC de La Matanie et l’organisme CIBLES dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) et de la campagne #MaPlaneteNotreMaison.

Offre d’emploi: jardinier (ère)

Précédent

Des nouvelles de Saint-Ulric

Suivant

Lire plus dans Avril

You may also like

Divers

Le Marché public de La Matanie

Par Kim Bergeron, conseillère en communications et affaires publiques à la MRC de La Matanie   Un marché public pour tous les goûts ! ...

Commentaires

Laisser un message

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.