par Sylvain Lessard
Nous ne pouvons pas revenir à la normale, car la normale était exactement le problème! Nous avons besoin d’être meilleurs, moins égoïstes, plus solidaires et surtout plus humains. Martin St-Pierre, FB
Avez-vous remarqué :
On ne va plus à l’urgence pour des riens?
Nos cartes de crédit ne montent plus en flèche?
On prend du temps avec nos enfants et notre conjoint?
On a le temps de lire?
On a le temps de faire le ménage et on le fait avec plaisir?
On profite de l’air frais dehors?
On va dans les magasins juste 1 fois par semaine, pis c’est pour l’épicerie?
On ne meurt pas parce que les magasins sont fermés le dimanche?
On commence à penser à acheter québécois, même si c’est plus cher?
On commence à penser que d’avoir de l’argent en banque ça serait une bonne affaire?
On se range tous derrière notre Premier ministre?
Nos enfants «n’ont pu d’agenda», ils peuvent utiliser leur créativité et être des enfants?
Les parents se rendent compte du travail des professeurs?
La population voit l’immense nécessité des travailleurs de la santé?J’espère juste qu’après la crise, on va se souvenir de tout cela, car ordinairement on a la mémoire bien courte et on retourne rapidement à nos mauvaises habitudes.
Auteur Inconnu, FB
Le temps :
Le temps est lent quand tu attends.
Le temps est rapide quant tu es en retard.
Le temps est mortel quand tu es triste.
Le temps est court quand tu es heureux.
Le temps est interminable quand tu souffres.
Le temps est long quand tu t’ennuies.
Le temps est beau quand tu es amoureux.
Le temps est toujours déterminé par tes sentiments et tes conditions psychologiques, pas par ta montre.
Auteur Inconnu, FB
Sujet : Ce redoutable échange entre Mazarin et Colbert, d’une si étonnante et cruelle actualité et pourtant il date de 4 siècles !!! Cela mérite réflexion.
Colbert : Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou ?
Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l’État, L’État, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’État en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les États font ça…
Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables?
Mazarin : On en crée d’autres.
Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils ne le sont déjà.
Mazarin : Oui, c’est impossible.
Colbert : Alors, les riches ?
Mazarin : Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.
Colbert : Alors, comment fait-on ?
Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d’un malade) ! Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches….. Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres ! C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux-là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser. C’est un réservoir inépuisable.
* Le Diable rouge est une pièce de théâtre contemporaine écrite par Antoine Rault et mise en scène par Christophe Lidon.
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Le secret pour bien vivre et longtemps est : manger la moitié, marcher le double, rire le triple et aimer sans mesure.
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