Un sourire, une entité, un accueil, une phrase qui lui appartient ..
J’aimais parler de tir à l’arc avec lui quand j’allais à l’epicerie le
matin. Il aurait aimé pouvoir initier des jeunes du village…Et pour
mes enfants ce sera toujours l’épicerie de Mr Dubé Merci et bon repos.
Olivier Garot
La chemise verte et la cravate rose
5 ans! C’est le temps où j’ai eu l’honneur de côtoyer l’inqualifiable M. Dubé. Ces 5 années ont été une belle bouffée de bonheur pour moi.
Quel bel homme, bien habillé, avec des chemises et cravates parfois assorties parfois flashy (je pense notamment à sa chemise verte et sa cravate rose) qui posait un sourire dans la face de ses clients.
À chaque paquet de cigarettes acheté, il demandait : « vous avez 18 ans vous? », sachant très bien que j’en ai plus de 30.
A chaque tour chez Dubé, il faisait s’envoler les mauvaises pensées et donnait du soleil dans le cœur de chacun.
M. Dubé, vous allez manquer à tellement de gens.
Gardons son sourire dans nos cœurs et ça n’arrêtera pas de bien aller.
Catherine Maquet
Au revoir M. Dubé!
Ça n’arrête pas de bien aller! La devise inoubliable de Gaétan répétée jour après jour. Il est parti depuis peu et nous nous en ennuyons déjà. M. Dubé pourra terminer de manger son million de bananes là où il se trouve.
L’équipe du Journal l’Ulricois est de tout cœur avec la famille Dubé.
Veuillez accepter nos condoléances les plus sincères. Il n’y pas de mots qui existent pouvant exprimer toute la tristesse que vous ressentez en ces moments. Nous sommes là avec vous et nous pensons à vous. Nous espérons que nos condoléances vous apportent un peu de réconfort.
Ce n’est pas seulement la famille Dubé qui est endeuillée. Il y a aussi l’équipe du marché Dubé qui perd son fondateur, son patriarche, à l’aube de leur 50e anniversaire. Tous les clients du marché qui ont été servis par cet homme toujours souriant, toujours de bonne humeur. Il y a la communauté qui perd un bâtisseur, un homme impliqué. Saint-Ulric se souviendra longtemps de M. Dubé.
L’équipe du Journal l’Ulricois
Gaétan a été élevé devant notre maison familiale. Son premier entrepôt était situé sous la maison de son paternel. Son camion blanc livrant et vendant l’épicerie de porte à porte à Saint-Ulric et Saint-Léandre fait partie de mes souvenirs. Les travaux menant à l’épicerie actuelle ont été parsemés d’embûches.
Gaétan m’a expliqué comment couper de la viande, étiqueter des produits, faire des tablettes… C’est là que j’ai eu mon premier emploi. Encore aujourd’hui l’épicerie engage beaucoup de jeunes pour leurs premières expériences de travail.
Je suis très heureux que les enfants continuent dans les traces de leur père et qu’ils le font fièrement. Combien de fois ai-je eu cette conversation?
– Bonjour Pierrot!
– Bonjour Gaétan, comment ça va?
– Ça n’arrête pas de bien aller!
Gaétan était un ambassadeur exceptionnel pour notre communauté. Il a accueilli des milliers de visiteurs, nos amis, nos passants avec le sourire à chaque fois.
Au revoir Gaétan et «Ça n’arrêtera pas de bien aller!»
Pierre Lagacé, Maire
Mon amitié avec Gaétan dure depuis plus de quarante ans, il a toujours été là pour me supporter dans les bons comme dans les moments plus difficiles, un sourire inoubliable ! Merci mon ami … Mes sympathies à toute la famille et aux amis …
Yvon Barette
Hommage à Gaëtan Dubé
Comment ça va, Monsieur Dubé ?
Au moment d’écrire ces lignes, quelques jours se sont écoulés depuis ton départ qui laisse d’ores et déjà un grand vide. Je cherche les bons mots pour te rendre hommage et je farfouille dans les vœux de sympathie qui abondent envers tes proches. Je remarque sans surprise que plusieurs sont teintés du regret sincère de plus pouvoir te côtoyer et j’en suis. Pour moi, tu étais un homme d’exception, car tu avais cette capacité fabuleuse d’insuffler une couleur poétique au quotidien avec une aisance désarmante. Avec ton regard bleu azur et ton sourire éclatant, tu réservais à tout un chacun un accueil des plus chaleureux, les contaminant allègrement de ta bonne humeur. Tu visais juste, tu savais comment atteindre le cœur. Je pense que tu es devenu « couleurs », celles qui donnent de la force et de l’éclat à la vie, à l’instar des merveilleux souvenirs ensoleillés que tu laisses.
Beau temps, mauvais temps, je te souhaite ad vitam æternam de continuer de bien aller…
Par Julie Galibois
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