CollaborateursMars

Le Vignoble Carpinteri

0

par Jean-Philippe Tupinier-Martin, conseiller en développement agricole, MRC de la Matanie

Le vignoble était le projet de retraite de M. Carpinteri ; cultiver la vigne à Saint-Ulric et construire une villa où couler des jours tranquilles. On peut dire que son rêve s’est réalisé, quoique c’est plutôt le vin qui coule à flots et les journées sont bien occupées !

Crédit photo : Page Facebook Vignoble Carpinteri

Possiblement la première destination agrotouristique de la MRC de La Matanie en 2020, le vignoble le plus au nord de l’Amérique promeut son cachet unique par ses dégustations généreuses et la diversité de ses produits, qu’on pense à leurs différents vins, à leur Toniac, à leur amaretto ou à leur limoncello. Les ménages québécois ont aussi été nombreux à déguster les produits Carpinteri dans le confort de leur foyer, grâce à leur nouvelle plateforme de vente en ligne. « Avec le tourisme et l’achat local, j’ai doublé mon chiffre d’affaires cette année ! » : S’exclame joyeusement M. Carpinteri.

Ce n’est pas la première fois que M. Carpinteri est victime de son succès. C’est lui qui a notamment fondé les Cuisines gaspésiennes, embauchant plus d’une centaine de personnes à ce jour. Il faut croire qu’un grand entrepreneur en attire d’autres, car l’on compte dans son personnel au vignoble un producteur bovin, un producteur ovin, un ex-producteur laitier, une ex-restauratrice et une jeune relève dans le maraîcher. Cette dernière relève, Olivier Tardif, des Jardins de l’olivier tardif, en location sur l’une des terres du vignoble, produit, vend et livre ses légumes de serre et de champs un peu partout en Matanie.

Le millésime 2020 risque d’en être un dont on se souviendra, car le raisin a bien maturé avec les temps particulièrement chauds de l’été. C’était beau de voir les grosses grappes sucrées des cépages rustiques Sainte-Croix et Baltica sous le soleil de septembre. Une fois rendu dans les cépages européens des serres de l’entreprise, on pouvait admirer les grappes de Chardonnay, de Pinot noir ou de Sangiovese qui n’avaient rien à envier à la qualité de leur pays d’origine. L’entreprise projette d’agrandir ses cultures abritées par l’ajout de deux serres de 200 pieds x 30 pieds d’ici 2021, dans le but de répondre à une demande toujours croissante pour leurs vins.

Dans un avenir rapproché, M. Carpinteri est à la recherche d’un œnologue, ou d’un professionnel de la transformation alimentaire intéressé à développer ses connaissances dans le domaine. Cela se ferait dans l’idée d’affermir la qualité des vins de Saint-Ulric, quitte à les rencontrer un jour à l’international ?

Un survol du projet de résidence pour aînés

Précédent

Au revoir Caroline 1985 – 2021

Suivant

Lire plus dans Collaborateurs

You may also like

Collaborateurs

Propositions de lecture

Par Véronique Boucher En rafale, des propositions de nouveautés, à savourer avec les premiers rayons de soleil du printemps !   Michel Côté et ...
Avril

Littérature jeunesse

Par Véronique Boucher   Avec l’arrivée des bourgeons et le soleil qui plombe, rien de mieux que de s’installer à l’extérieur pour commencer ...
Avril

Mgr-Belzile sous la loupe

  Marie-Hélène Bouillon, agente de réadaptation   Après toute cette neige et les nombreuses journées de suspensions des cours, nous pouvons enfin voir ...
Avril

La tannerie de Clovis

  Par Danielle Ross   Imaginons le village Saint Ulric en 1919. Mon grand-père Clovis arrive de Notre-Dame-du-Lac avec ses enfants et sa ...

Commentaires

Laisser un message

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.