Par Jocelyne Rioux, présidente
Un doux moment pour nos mamans Le Comité culturel a tenu à souligner la fête des Mères d’une façon bien particulière. En effet, le 11 mai dernier, à la résidence L’Entre Gens, le Comité culturel a profité de l’occasion pour rendre hommage aux femmes qui endossent si dignement le prestigieux rôle de mère et pour leur dire à quel point elles sont importantes : pour les enfants, pour la famille, pour la communauté et pour la société. En fait, ce sont elles, les mères qui, en grande partie, ont façonné le monde d’hier, qui façonnent le monde d’aujourd’hui et qui façonneront celui de demain. Et ce n’est pas peu dire. Pas de mère, pas d’enfant, pas de monde…
Sincèrement, je ne crois pas qu’il faille occulter la fête des Mères de nos écoles, de notre histoire, car, qu’elle soit biologique, adoptive, d’accueil, intervenante auprès des enfants ou de personnes qui ont pris le rôle de figure maternelle, et peu importe le parcours des enfants, la mère est le fondement de la famille, de notre histoire, et cela, on ne peut pas l’effacer. Elle est le pilier de nos vies et mérite toute notre admiration.
C’est tellement facile de remplir de bonheur le cœur d’une mère : un câlin, un je t’aime, un dessin, et la voilà comblée. Cette année, nous aurions pu offrir du chocolat, des fleurs ou une jolie carte, mais le Comité culturel a décidé d’offrir aux mamans… un moment. Un moment de détente, de douceur, de rythme, de grâce, de loisir et de divertissement juste pour elles.
Juste pour faire plaisir à ces femmes inspirantes et inspirées qui ont donné naissance, élevé, éduqué, consolé, sacrifié, donné et voué un amour inconditionnel à leurs enfants.
Juste pour faire un petit clin d’œil à celles qui sont les gardiennes de nos traditions et des valeurs familiales.
Juste pour leur témoigner de la reconnaissance de tout cet enseignement, cette éducation, ce transfert de connaissances.
Juste pour leur dire merci d’emprunter si souvent les métiers d’infirmière, d’éducatrice, de cuisinière, de couturière, de pharmacienne, de bouchère, de psychologue, d’agricultrice et tellement d’autres…
Juste pour saluer la nouvelle génération de mamans qui jonglent avec carrière et maternité et qui, dans le tumulte du quotidien et la course après la montre, livrent le combat où performance, rentabilité, consommation occupent les premiers rangs. Ces femmes d’aujourd’hui confient, pour la plupart, leur progéniture aux garderies, ressentant, bien souvent, culpabilité et anxiété : c’est le quotidien des mères d’aujourd’hui.
Juste pour un dernier hommage, à titre posthume hélas, à toutes les mères défuntes qui n’ont jamais cessé de vivre dans nos esprits, mais surtout au plus profond de notre cœur et, en particulier, à la mienne.
Et juste pour toute cette tendresse et tout cet amour, tous ces soucis, tous ces guets, le Comité culturel a voulu offrir un moment à nos chères mamans.
Ce moment était tout simplement merveilleux, gracieux et délicieux. Parsemé de rires et empreint d’émotions, nos deux très talentueux musiciens Robert, le Relieur fou, Tanguay, chanteur et pianiste, et la très douée Anne Bilodeau, violoniste émérite, enseignante à l’école de musique de Matane, nous ont offert tout un spectacle rendant hommage aux mères. Accompagnés au piano, au violon, au bodhran, et avec la voix du baryton-basse, nos deux artistes ont fait vibrer la salle avec leur répertoire judicieusement choisi pour l’occasion. Entre la chanson française et la chanson canadienne, ils ont su charmer les résidents·es, ainsi que leurs invités. Ils se sont même permis, au grand plaisir de tous, de chanter allègrement « J’ai vu maman embrasser le père Noël » !
Une avalanche de remerciements à nos deux artistes pour ce magnifique moment pour nos mamans et, comme dirait Sol, « merci les mères “veilleuses”.
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