Par André J Bordeleau
L’été, une belle période pour découvrir.
Soit l’extérieur avec les voyages, les spectacles, les randonnées, les plages, le camping, la mer.
Mais aussi pour apprendre à se découvrir par l’intérieur, le silence, l’écoute, l’observation, les sentiments, le détachement, la paix intérieure et toujours plus par la pratique.
Il y a quelques années j’ai découvert par des chemins de réflexions, de lectures, une tendance qui me ramenait souvent à chercher l’essentiel.
C’est à travers les petits poèmes libres, les haïkus japonais, que s’ouvre lentement cette belle dimension de rejoindre l’essentiel par l’observation, le silence, la méditation que j’entre en communication avec le grand TOUT.
Les haïkus, petits poèmes encadrés de trois courtes phrases qui partagent une dimension de réflexions apaisantes.
Voici l’exemple souvent donné pour illustrer cette création d’écriture qui nous amène ailleurs :
Le vieil étang
Le plongeon d’une grenouille
Le bruit de l’eau
Bashô (1644-1694) est le poète japonais unanimement reconnu comme le maître du haïku.
Voici maintenant quelques-unes de mes découvertes :
Après une rude journée
Au crépuscule
Se déposer
Matin en douceur
Le jour se réveille
Un merle se baigne
Tempête annoncée
Un soir de printemps
Le pommier neige ses pétales
Matin frisquet
Dans le ciel bleu
Les outardes flèchent au nord
Matin gris
Derrière les nuages
Le soleil sourit
Le ciel est tellement triste
Il pleure à boire debout
Le café est bon
Cosmos perpétuel chaos
Notre terre chaos fréquents
Espérance de paix
Socrate, le philosophe…
« Connais-toi toi-même »
Té qui toé ?
Le vin me fige
Je ne suis plus là !
Oups, mon verre bascule
À vélo, des côtes
Des efforts
Que l’eau est bonne !
Une fleur dans l’herbe
Jalouse
D’un papillon vagabond
Jours de printemps
Se lever doucement
Étirer le… t e m p s
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