par A J Bordeleau
Il fait chaud même à l’ombre
L’air est humide et pesant
J’en arrache en dehors et en dedans
Entre l’ombre et la lumière
Un feuillu a son pesant d’or
La terre s’ennuie de l’eau
Les gazons jaunissent
Le sol se poussière
Les ruisseaux ne chantent plus
J’espère les FF (fronts froids)
Une pluie fraîche
Un coup de vent
Par deux fois cet été
Ce plaisir est venu
Les gens souriaient
Plus que trente c’est trop
Vingt-deux c’est mieux
En dedans comme en dehors
Je me suis levé pour écouter
La pluie douce tomber
doucement…
presque tendrement
Et au matin ça s’est calmé
Pour me permettre d’en profiter
Doucement…
presque tendrement
Et comme chaque journée
J’ai fait ma tournée
Lentement….
Avec tendresse assurément
Parcours assaisonné
parfums en fossés
odorants
presque chatoyants
Et les poireaux bien arrosés
se lèvent en toute sérénité
pour donner un calmant
aux cultivateurs implorants
Et voilà que l’humidité
se prépare avec acuité
à d’autres durs moments
…exubérants
Au-delà des champs éloignés
en couches disposées
lourd sera le temps
espérons pas trop longtemps!
Et mon décor
Toujours fidèle
Me comble de beauté
Commentaires