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Chroniques d’immigrés

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par Catherine Maquet

Bonjour à tous, chers Ulricois et Ulricoises! Voici une nouvelle rubrique qui va vous raconter l’histoire d’une famille immigrée à Saint-Ulric depuis maintenant quatre ans.

Chapitre 1: Présentations
Il y a maintenant 20 ans, je correspondais avec un Québécois. Il m’a fait découvrir sa job, chauffeur de truck, les paysages du Québec, certaines traditions et quelques termes. J’ai été charmée. Mais j’étais loin de m’imaginer qu’un jour, j’y vivrais. Il y a 24 ans, on proposait à mon mari de reprendre une ferme au Québec. Ça le faisait rêver. Mais ayant le projet de reprendre la ferme familiale, et ayant tout juste 18 ans, il a décliné l’offre qu’on lui faisait.

Je m’appelle Catherine, j’ai 34 ans. Cela fait 16 ans que mon mari, Fabrice, 42 ans, et moi sommes en couple. Nous avons bâti une belle famille; Nicolas – 14 ans, Lara – 13 ans et Raphaël – 9 ans.

À plusieurs reprises, nous avons parlé du Québec, nous nous sommes informés des procédures, avons fait des recherches. Mais chaque fois, nous avons eu un autre projet sur lequel travailler ou nous allions devenir parents.
Nous étions chefs d’entreprise dans le domaine de l’excavation et de la biomasse. Nous avons même eu notre petit restaurant en plus de l’entreprise.

La conjoncture économique en Europe, les appels d’offres se faisant de plus en plus rares, la concurrence qui ne faisait qu’accroître, nous avons décidé de tout vendre. Mais alors, qu’allions-nous faire, nous qui avions nos entreprises depuis plus de 10 ans?

C’est à ce moment-là que nous avons décidé de mettre en route notre projet d’immigrer au Québec.

Il était clair pour mon mari que ce serait le long du fleuve. Et nous avons convenu que nos recherches se dirigeraient entre Trois-Rivières et Sainte-Anne-des-Monts.

Lorsqu’on nous demande pourquoi La Matanie, nous répondons toujours qu’avant ce n’est pas assez loin et qu’après c’est trop loin. Il nous fallait trouver un lieu pas trop loin d’un aéroport, pour que notre famille puisse nous rendre visite facilement. Un endroit avec des écoles, un Cégep. Nous voulions trouver l’endroit qui nous ferait nous sentir chez nous. Nous venons de la campagne, nous ne souhaitions pas nous enfermer dans un condo au centre-ville.

Notre choix s’est arrêté en Matanie. Et quelques semaines plus tard, nous avons fait un voyage exploratoire. Le premier achat pour notre voyage a été: Le Québécois pour les nuls. Nous voulions nous familiariser avec cette culture qui nous impressionne toujours autant. Nous avons trouvé NOTRE endroit.

Saint-Ulric. Petit village charmant avec une épicerie, une caisse, un bureau de poste, il y avait même une chocolaterie. Nous y avons trouvé la qualité de vie que nous cherchions, les magnifiques levers de soleil, l’air pur, les paysages à couper le souffle. L’accueil des Ulricois lors de notre voyage a été chaleureux. Sous le charme et décidés à nous installer ici, nous sommes rentrés chez nous le cœur lourd. Il fallait maintenant annoncer à notre famille – à nos enfants, nos parents – que nous allions vivre la plus grosse aventure de notre histoire.

30Suite au prochain épisode.

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