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Chronique du 150e

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par Jocelyne Rioux

Au moment d’écrire cette chronique, à la mi-août, le moment phare des Fêtes du 150e n’aura pas encore eu lieu. Est-ce que Dame Nature aura été clémente? Est-ce que la population aura répondu présente aux activités? Je ne sais pas. Je n’ai ni le don de clairvoyance ni la faculté de prédire l’avenir et je ne possède, en aucune façon, l’art divinatoire. Cependant, ce dont je suis certaine, c’est l’immense travail que génère une fête aussi grandiose que Saint-Ulric en fête, notre fameuse Super Fête.

Les organisateurs, ainsi que leurs précieux collaborateurs, n’ont pas ménagé leurs efforts pour faire de cette fin de semaine un moment historiquement inoubliable. Et ça, ça je le sais. En rédigeant la liste de nos précieux commanditaires, je me suis permise une cabriole dans le passé me rappelant l’incontestable et l’enviable vitalité de notre municipalité de l’époque.

Comme il y avait des commerces! Comme il y avait des magasins! Comme il y avait des industries! Et que dire des multiples petites et moyennes entreprises bien de chez nous. Pas besoin d’aller à Matane. On «gaze» au garage Fournier, chez Gosselin, ou chez Lévesque. Les hommes achètent leurs plus beaux habits chez Raoul Lepage, les plus élégants chapeaux coiffent les femmes grâce à Phonsine. Il y avait de tout. Vraiment de tout. Même un médecin! Saint-Ulric s’autosuffisait grâce à sa diversité. L’effervescence d’antan de l’avenue Ulric-Tessier se caractérisait surtout par les nombreux commerces qui avaient pignon sur rue à la très grande satisfaction des Ulricois: beurrerie, meunerie, banque, caisse, magasin général, restaurants, garages, boulangerie, hôtels et j’en passe.

J’ai vague souvenance du monsieur aux lunettes noires, le grand Edmond, comme ils l’appelaient, derrière son immense comptoir doré à l’odeur de vernis qui me faisait piquer les yeux, rempli de marchandises de première nécessité. J’avais peine à regarder au-dessus, même sur la pointe des pieds. Eh oui! J’oubliais! Il y avait aussi un taxi 24/7. M. Ti-Vic Gagné. Quelle époque!

La mémoire étant une faculté qui oublie, comment se fait-il que la mienne soit si phénoménale quand il s’agit des épiceries? Peut-être parce qu’étant jeune, j’allais «peddler» avec mon père dans son camion-épicerie. Si tu restais en haut du village, tu fréquentais APF Jean-Louis Lévesque, Roland Boucher, Ti-Ange-Marie Pelletier et si tu demeurais dans le bas, tu allais chez Mme Michaud, Mme Fournier et Dubé, un peu plus tard.

Qui ne se souvient pas des bonbons à la réglisse noire en forme de cigare ou de pipe avec les petites billes rouges au bout? Des pousse-pouce à l’érable? De l’orangeade Solex? Des popsicles aux bananes? Pourquoi ont-ils cessé de fabriquer les lunes de miel, les gommes «ballounes» Bazooka avec la petite bande dessinée? Tellement fière d’avoir remporté le concours de la plus grosse «balloune» à la cantine, inutile de vous dire que la gomme sans sucre d’aujourd’hui, ne produit pas le même résultat…

Lorsque je longe la 132, mon village offre un tout autre paysage. D’autres visages. Il est tout aussi beau et accueillant, mais il est différent. Et j’aime la différence. Le nombre décroissant de commerces dans notre municipalité nous rappelle l’importance que les entreprises ont pour la vitalité d’une municipalité. Mais quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’un de nos précieux commanditaires des Fêtes du 150e était aussi un fier commanditaire des Fêtes du Centenaire. Le Marché Dubé, sous la bannière Richelieu, est toujours bien implanté, à notre plus grand bonheur. Le fondateur, Gaétan bien sûr, son épouse, la gentille Jeanine, ses enfants Raynald, Yvan, Stéphane et Nataly, ont tous, à leur manière, participé à la réussite de l’entreprise familiale qui, depuis 50 ans, traverse le temps et évolue selon les besoins de leur clientèle. Raynald et Nataly, maintenant propriétaires, ont transformé, rénové et développé le magasin et continuent d’innover grâce à une équipe fidèle et dévouée. Cependant, une chose n’a pas changé; l’excellence et la qualité du service et de leurs produits. Encourageons l’entreprise familiale, et achetons local si nous voulons encore entendre: «Marché Dubé, bonjour».

Le marché Dubé Richelieu autrefois (Photographie courtoisie)

Artistes-peintres
Il est encore temps de soumettre votre candidature pour participer à la remise du 3e legs à la Municipalité, soit une peinture, un tableau ou une photographie. Rappelons que le montant est de 500$ par œuvre choisie. Inscription se fait à la Municipalité au 418 737-4341 poste 203.

Fête champêtre
Le Comité local de développement de la Rivière-Blanche et Les Productions aux 4 vents se sont réunis pour vous offrir toute une journée champêtre à la bergerie. Il ne manque que vous.

Brunch champêtre en blanc
Les Jardins communautaires vous attendent pour le brunch extérieur sous le chapiteau formule BBQ et pique-nique. Animation et musique. Plaisir garanti. Consultez la programmation pour de plus amples informations via notre site web et notre page Facebook.

 

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